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Senat, Extrait du PV provisoire de la séance du 24/01/2011

Présidence de M. Jean-Claude Carle
Secrétaires : M. Jean Boyer, M. Jean-François Humbert.

Hommage aux soldats français en Afghanistan

M. le président. Monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, le 21 juin dernier, j'exprimais mon émotion après la mort d'un soldat qui appartenait au 1er régiment de chasseurs parachutistes basé à Pamiers. Une nouvelle fois, je veux saluer la mémoire, au nom du Sénat, de quatre soldats morts en Afghanistan. (M. le secrétaire d'État, Mmes et MM. les sénateurs se lèvent.)

Il s'agit de l'adjudant-chef Fabien Willm, âgé de quarante-trois ans et père d'un enfant ; de l'adjudant-chef Denis Estin, âgé de quarante-cinq ans et père de deux enfants, du 93e régiment d'artillerie de montagne ; du sergent-chef Svilen Simeonov, âgé de trente-quatre ans et père d'un enfant ; du brigadier-chef Geoffrey Baumela, âgé de vingt-sept ans et père d'un enfant, du 2e régiment étranger de génie.

Désarmés, ils ont été lâchement assassinés.

Au nom du Sénat tout entier, j'assure à leurs familles, à leurs proches, toute notre compassion attristée.

Je leur présente nos condoléances, ainsi qu'aux chefs de corps, officiers, sous-officiers et soldats engagés dans ce pays depuis plus de dix ans.

Une cérémonie s'est déroulée aux Invalides tout à l'heure.

Nous pensons également aux quinze autres soldats blessés, dont huit grièvement, douze ayant été rapatriés.

Monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, depuis le début du déploiement de la coalition internationale, quatre-vingt-deux militaires français ont, au total, perdu la vie.

Avec ces sacrifices ultimes, c'est un lourd tribut que des militaires ont payé au service de la paix.

Nous n'oublions pas, à côté de nos soldats, le rôle de nos coopérants civils et l'importance de la coopération parlementaire nouée entre notre assemblée et la deuxième chambre afghane.

J'adresse, au nom de notre assemblée, aux 3 600 soldats français un message de soutien dans leur difficile mission.

Je veux, avec émotion et respect, exprimer aux soldats disparus et à leur famille, la reconnaissance du Sénat de la République.

La parole est à M. le secrétaire d'État.

M. Marc Laffineur, secrétaire d'État auprès du ministre de la défense et des anciens combattants. Mesdames, messieurs les sénateurs, permettez-moi de saluer à mon tour la mémoire de nos quatre soldats, effectivement lâchement assassinés, monsieur le président, et d'avoir également une pensée pour leurs quinze frères d'arme qui ont été blessés.

La France entière porte aujourd'hui le deuil de ces quatre soldats, car, à travers eux, c'est elle qui est touchée.

Je veux dire à leurs familles combien je partage leur peine, combien je sais ce que signifie la perte d'un fils ou d'un frère. Qu'elles soient assurées de notre soutien. Qu'elles soient assurées également qu'ils sont morts dans l'accomplissement de leur devoir. Ils sont morts en portant les valeurs de la France, qu'ils voulaient et que nous voulons encore faire partager au peuple afghan : la paix, la liberté et la démocratie.

M. le président. En mémoire de ces quatre soldats morts en Afghanistan, je vous propose, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, d'observer un moment de recueillement. (M. le secrétaire d'État, Mmes et MM. les sénateurs observent une minute de silence.)

Monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, nous allons interrompre nos travaux pour quelques instants.

La séance est suspendue.

(La séance, suspendue à quatorze heures quarante, est reprise à quatorze heures quarante-cinq, sous la présidence de M. Jean-Patrick Courtois.)