Le point de départ de « l'affaire ».
La polémique est née d'un article de journal reprenant de façon erronée et maladroite les propos tenus par le secrétaire général de TF lors de la remise de dons à Rennes.
Cet article laisse entendre que « Terre Fraternité » s'occuperait, de manière « systématique » des « épouses autres que l'épouse officielle »... Les interprétations qui en sont faites, par les personnes qui se sont émues (« logiquement » compte-tenu de la maladresse de l'article), sont sur le thème que « ce qu'a fait Terre Fraternité encouragerait la polygamie en France » et « serait en opposition avec les lois de la République »...
Ceci est bien entendu inexact.
Quelle est la réalité des faits? Il s'agit d'un cas unique qui remonte à l'année 2010.
« Terre Fraternité » a été sollicitée pour le cas d'un sous-officier, « Mort pour la France » en Afghanistan. Il s'agissait d'apporter une aide financière à sa famille particulièrement démunie.
Ce sous-officier avait une famille complexe puisque qu'il subvenait, outre la femme avec laquelle il était marié, aux besoins de son ex-compagne dont il s'était séparé, et des six enfants nés de ces deux femmes et qu'il avait reconnus.
Après mûre réflexion et devant cette situation « compliquée », constatée par le chef d'état-major de l'armée de terre de l'époque lorsqu'il a rencontré les familles le jour de la cérémonie d'hommage au régiment, « Terre Fraternité » a décidé, en respect de la mémoire du sous-officier concerné, et en ayant le souci premier de ses enfants, d'accorder une aide globale d'urgence à la famille recomposée.
L'association l'a fait en âme et conscience, en ayant le sentiment, s'agissant d'un soldat « Mort pour la France », d'être dans l'esprit de « fraternité » qui l'anime.
Elle n'a, à aucun moment considéré, et à juste titre, qu'elle « encourageait, ce faisant, la polygamie en France ».
L'association a, dans d'autres situations, aidé financièrement des femmes ni mariées, ni pacsées (donc n'ayant aucun droit au regard de la loi) et mères d'enfants reconnus par des soldats tués au combat. L'association n'a pas conscience pour autant d'avoir encouragé la vie « dissolue »...mais tout simplement d'avoir pris en compte la réalité de notre société.
« Terre Fraternité » a également aidé globalement des familles comprenant des femmes mariées ou pacsées avec la victime et ayant des enfants non reconnus (donc n'ayant aucun droit au regard de la loi), mais vivant sous le toit de la victime et élevées par elle.
L'association a estimé qu'elle était, dans l'esprit de « fraternité » qui l'anime.
Réagissant « en soldat », vis-à-vis d'un « soldat Mort pour la France », l'association a voulu avoir « un geste solidaire d'humanité ».
Le conseil d'administration de « Terre Fraternité », unanime, et son président, déplorent profondément que ces événements douloureux, et toujours délicats à traiter, puissent faire l'objet de polémiques qui ne reposent sur aucune base factuelle.
Ils appellent chacun de ceux qui soutiennent nos soldats à la réserve et à la compassion, par respect pour le sacrifice de ceux qui ont donné leur vie pour notre pays.
Mais où était notre président, de fin février à début mars.
En escapade en Bretagne, il n'a cependant pas pu échapper aux paparazzi
Le chantier très en pente
On pouvait se poser cependant la question sur ces qualités de bricoleurs en voyant cette photo, mais j'ai été rassuré, il ne s'agissait que d'un test de plaques ondulées d'occasions.
Toujours en période de test
Et voila le travail, envoyez les locataires :
Locataires heureux : Grasse matinée et p'tit dej au lit...
Nous savons donc désormais que notre président est en plus un très bon bricoleur .
Discours du général d'Armée Bruno DARY, prononcé le 16 juillet 2012 lors de ses adieux aux armes.
Le mot de la fin….
Bien chers amis,
Voici 5 ans, lorsque je pénétrai pour la 1ere fois dans ces lieux magiques et symboliques, je disais à mes enfants, ce que m’avait appris la carrière militaire : « Attention, mes chéris, que ces lieux ne nous tournent pas la tête, car lorsqu’à minuit, le 12° coup sonnera, le carrosse en citrouille se transformera ! » et je rajoutais « Et en plus, ce n’est pas un conte de fée ! ».
Aujourd’hui, le 12° coup vient de sonner et c’est bien ainsi ! Mais je ne souhaite pas épiloguer sur ces 5 années passées, car seul ce qui résistera au temps aura de la valeur. Je ne souhaite pas non plus épiloguer trop longtemps sur ma carrière : l’ordre du jour a été prononcé règlementaire tout à l’heure ; et comme le dit sobrement un chant de Légion, pour dire adieu à celui qui a aimé son métier « Il a servi honnête et fidèle ! » Tout simplement et c’est bien ainsi ! Et je ne veux pas, non plus, tomber dans le poncif des campagnes d’anciens combattants, qui commencent toutes par « T’en souviens-tu, Lulu? » et se terminent immanquablement par la même rengaine : « C’était le bon temps ! », comme si l’époque était plus difficile aujourd’hui qu’hier, ou comme si nous étions incapables d’apprécier l’instant présent à sa juste valeur !
Je tiens simplement à rendre hommage à une personne, qui le mérite bien ; cet hommage, je veux l’adresser au soldat et plus particulièrement au « soldat français » !
Il y a 48h00, en effet, le Chef d’Etat-major des Armées et à moi-même, accueillions le Président de la République sur la place de l’Etoile, pour les cérémonies du 14 juillet. A ce moment-là, je lui ai dit très simplement : « Monsieur le Président, les quelque 5 0000 soldats de tout grade et de toute armée, que vous allez passer en revue et voir défiler, sont fiers d’être ici aujourd’hui, mais sachez, que tous sans exception, sont prêts à risquer leur vie, sur l’ordre du Chef des armées que vous êtes ! ».
En effet, le soldat est d’abord un homme d’action, car, dès lors que les autres moyens n’ont pu aboutir, il lui appartient alors de concrétiser une décision politique ; s’il n’a pas le monopole de l’action, en revanche, il lui revient d’agir sous le spectre de la mort, en étant conscient que le sang pourra couler, que ce soit le sien, celui de ses soldats ou de l’adversaire ! C’est bien là sa spécificité et la seule qui vaille. Mais aussi respectable soit-elle, cette spécificité unique de donne pas au soldat tous les droits, y compris sur un théâtre d’opération : bien au contraire, il agit toujours dans un cadre contraint fixé par des règles, et selon des principes éthiques qui doivent le guider dans ses réflexions, ses décisions et la conduite des opérations. Son action demeure ainsi en permanence partagée, voire écartelée entre des principes, simples, clairs, nets, purs, et presque faciles et une réalité complexe, évolutive, paradoxale, multiforme, lieu de tous les antagonismes. Si les concepts sont faciles à manier, la réalité l’est beaucoup moins ! On comprend pourquoi le Commandant de Saint-Marc, lui qui, à plusieurs reprises dans son existence eut à faire des choix existentiels entre ses convictions profondes et une situation paradoxale et ambiguë, pourquoi il a intitulé ses mémoires « Les champs de braises ». L’honneur d’un homme, en effet, et plus particulièrement celui du soldat, appelé à agir et à s’engager dans des situations extrêmes où la mort rode, consiste bien, comme on l’apprend à Saint-Cyr à discerner dans la complexité, à décider dans l’incertitude et à agir dans l’adversité ; c’est ce que Clausewitz appelait déjà en son temps le brouillard de la guerre !
Et la langue française, avec sa richesse, son histoire et sa subtilité ne s’y est pas trompée, car dans un certain nombre de termes qui touchent justement à notre éthique - nous dirions aujourd’hui nos fondamentaux - on retrouve ce paradoxe, où un principe énoncé au singulier a une signification flatteuse, alors que le même terme, employé au pluriel pour traduire son application concrète, prend une connotation péjorative, comme si ces principes purs et immatériels se couvraient de boue au contact de la réalité ! Et je voudrais rendre hommage au soldat de France, en évoquant devant vous quelques uns de ces mots, dont l’ambiguïté singulier/pluriel caractérise bien la vie du soldat et révèle en même temps son écartèlement permanent entre le respect des concepts et la conduite de l’action.
Sans doute, est-ce le mystère de la condition humaine du soldat……
Le premier mot est celui de service : d’un côté, le service et, de l’autre, les services ou les servitudes ;
Servir, disait Barrès, est le plus beau mot de la langue française ; qui d’entre nous n’est pas persuadé qu’il s’est engagé pour servir son pays, et de la façon la plus désintéressée qu’il soit, le service des armes ? Et qui n’inscrit pas sur un livre d’or, le jour de son départ d’une formation, ces simples mots « j’ai servi » ?
Et pourtant, la vie quotidienne du soldat est remplie de services, voire de servitudes c’est même le quotidien du soldat ; hier, Vigny décrivait les « servitudes militaires » ; aujourd’hui, il en est toujours de même : une affectation que l’on n’avait pas souhaitée, une mission rébarbative, une alerte qui remet en cause des projets familiaux, un tableau d’avancement qui se fait attendre, un commandement que l’on souhaitait autre ; et qui d’entre nous n’a pas vécu des moments, où l’obéissance d’amitié, si souvent évoquée, n’allait pas de soi ?
Un deuxième mot répond à ce paradoxe ; c’est la parole et, son pluriel, les paroles.
Dans la bouche d’un soldat, et encore plus chez celui qui est appelé à commander, la parole est sacrée, car elle engage ! Elle engage autant celui qui la prononce que celui qui la reçoit.
En opération, il est parfois difficile de tout écrire, surtout quand les circonstances se précipitent ; alors la parole, claire, courte, concise prend toute son importance, d’autant plus qu’il faut être certain qu’elle soit bien comprise, car toute méprise ou toute erreur peut être dramatique ! Elle revêt donc pour le soldat un caractère presque sacré, puisque l’on va jusqu’à évoquer la parole d’honneur !
Pourtant son pluriel, les paroles, l’est beaucoup moins ; il est même péjoratif ! Il n’est pas flatteur de dire des propos d’autrui que ce ne sont que des paroles… On dit d’ailleurs d’un grand soldat que c’est un homme de parole, et non pas un homme de discours ; je n’ai pas dit que les hommes de discours n’avaient pas de parole ; mais l’expérience nous montre que plus on parle, plus on risque de s’égarer et moins on est sûr de pouvoir tenir sa parole.
Le service, la parole, il en est aussi de la tradition et des traditions : que de confusions entre les deux !
Le soldat est souvent qualifié d’homme de Tradition, car les vertus militaires défient les siècles, s’affranchissent des régimes et transcendent tactique et technologie ; en effet, notre grande tradition, reine des traditions, avec un « T » majuscule, reste encore et pour longtemps notre volonté et notre fierté de servir la France ! Et la tradition dans les grandes choses ne consiste pas à refaire ce que d’autres ont fait avant nous, mais de comprendre l’esprit qui les avait amenés à faire ces grandes choses et qui leur aurait fait faire de bien différentes en d’autres temps.
Toute le reste, ce ne sont que des traditions, où le bon côtoie le moyen, parfois le folklore et même le burlesque : il est d’ailleurs paradoxal de voir que moins on est ancien en service, plus on parle des traditions, les champions dans ce domaine étant incontestablement nos jeunes camarades des lycées militaires qui rêvent, sans doute trop, sur leurs noirs bouquins ! Et inversement, plus on vieillit sous le harnais, plus on retrouve que nos traditions d’armes, si variées soient-elles, se rejoignent vers notre unique et grande tradition. Ainsi, chasseurs et légionnaires peuvent défiler selon leur propre cadence sur les Champs-Elysées, chacun selon ses traditions, mais la grande Tradition du 14 juillet reste bien que chaque formation se présente de façon rigoureuse devant le chef des armées.
Après la tradition, c’est le mot « Honneur » qui me vient à l’esprit : l’Honneur et les honneurs :
L’honneur est bien ce que l’on inculque à nos jeunes officiers, cette manière d’être, de réfléchir, de croire et d’agir, qui, au-delà des contingences et des vicissitudes, doit les guider et déterminer leur choix, surtout quand la situation devient complexe et délicate. Ma génération d’officiers n’a jamais eu à faire, heureusement sans doute, de choix dramatique entre l’honneur et la discipline, comme la génération précédente, qui fut confrontée à de véritables drames de conscience, que ce soit au cours de la 2° Guerre mondiale, ou pendant les guerres d’Indochine et d’Algérie.
Quant aux honneurs, si vous voulez bien, n’en parlons pas trop, car après cinq années de Gouverneur militaire de Paris, je crois avoir tout vu, tout lu, tout reçu, et tout entendu….J’ai simplement essayé de ne pas me faire hypnotiser par les paillettes, les apparences et, ce que l’on appelle la comédie humaine, où le paraître et les honneurs l’emportaient sur tout autre considération ! La carrière militaire est d’ailleurs bien faite, et alterne, avec harmonie et psychologie, les périodes de commandement et celles de rédacteurs !
Il est encore un mot, qui nous grandit lorsque nous l’utilisons au singulier, mais qui, au pluriel, nous rappelle notre condition humaine et surtout notre condition de soldat, c’est la mort !
En effet, qui d’entre nous, en Corniche dans l’espoir de Saint-Cyr ou à Saint-Cyr dans l’exaltation d’une vocation naissante, qui d’entre nous n’a pas chanté ces vers de Péguy : « Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle, Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre.
Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre.
Heureux ceux qui sont morts d’une mort solennelle…
Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés. ».
Mais si Péguy, dans sa fougue épistolaire, a magnifié la mort, sans savoir d’ailleurs qu’elle lui donnerait rendez-vous dans les premiers mois de la Grande Guerre, la vie militaire, avec les premières opérations extérieures, avec les expériences de chef, avec les grandeurs et servitudes du protocole militaire, ici à Paris, nous a confrontés, non plus à la mort, idéalisée par Péguy et dans nos têtes de Saint-cyriens, mais aux morts avec tout ce que cette réalité traîne dans son cortège. Et encore, même là, faut-il faire preuve de discernement ; ici aux Invalides, nous avons rendu les honneurs à de grands hommes, souvent âgés, qui avaient consacré une partie de leur vie à servir la France ; bien sûr, nous étions tristes de les voir partir, de ne plus pouvoir croiser leur regard ou parler avec eux, mais un peu comme une chandelle s’éteint à l’aube, après avoir éclairé son entourage toute une nuit, nous savions que c’était l’ordre normal des choses ! Je pense à quelques uns d’entre eux : aux généraux Bizard, Saint-Hillier, Bigeard, au père Casta, à nos amis les compagnons de la Libération, Pierre Mesmer, Robert Gallet, et le dernier à être parti, Théodore, à Lazare Ponticelli, aux pensionnaires des Invalides, Jean Lartéguy, Eugène Battestini, le colonel de Mollens, et tant d’autres !
Et puis il y a ceux qui nous ont quittés dans la force de l’âge, avec qui nous aurions bien aimé faire et refaire le monde ; je pense à Jean Coulloume-Labarthe, Antoine Lecerf, Ben Simon. Je pense aussi à mon adjoint, mort pour la France à Kolwezi en 1978, le sergent-chef Norbert Daniel.
Et puis, il y a la mort au combat qui touche notre jeunesse ; sèche, brutale, violente, révoltante, elle fauche sans prévenir, frappe sans égard, meurtrit à tout jamais, mais elle reste intrinsèquement liée au métier de soldat. Ces jardins, où nous vivons aujourd’hui un moment que j’ai souhaité agréable, ont accueilli depuis 5 ans, près d’une centaine de fois, les familles de soldats tombés en Afghanistan, au Liban et en Guyane. Dans le cortège qui accompagnent à chaque fois ces morts, sont regroupés les frères d’armes, qui, bien qu’aguerris, ne peuvent contenir leurs larmes, les pères qui essaient, tant bien que mal, de garder leur dignité par égard pour leur fils, les mères effondrées, qui seraient prêtes à se sacrifier si elles pouvaient simplement redonner vie à celui qu’elles ont vu naître, les grands-parents, qui se demandent ce qu’ils font encore sur terre, alors que leur petit-fils est parti en pleine jeunesse, les enfants esseulés, qui nous surprennent toujours par leur regard sur la vie et la mort, et puis les épouses, au bord du gouffre, du néant ou de l’absurde !
Mais ces lieux nous rappellent aussi les heures heureuses de la vie et c’est pour cette raison que le dernier mot, cher au soldat, qui répond à cette ambiguïté singulier/pluriel et qui touche l’âme du soldat dans son intimité, est celui de l’amour !
En effet, dès que l’on parle d’amours au pluriel, on y ajoute presque systématiquement des adjectifs comme folles, coupables, cachées, tumultueuses, sulfureuses, … vous aurez noté cependant que ce terme se féminise aussi au pluriel, ce qui en adoucit heureusement la teneur !
Mais je préfère évoquer l’amour, au singulier, qui reste la force qui nous anime le plus !
Oui, j’ai aimé le métier des armes ; ce métier aux deux visages, si différent en temps de paix et en temps d’opérations : le temps de paix où notre richesse première est la qualité, la force et l’intensité des relations humaines et le temps des opérations où la force de caractère prend le pas sur toute autre considération, où l’on se demande inlassablement « Et si ? Et si ? » pour n’exclure aucune hypothèse et éviter d’être surpris ! J’ai aimé ce métier au-delà des contingences politiques qui l’ont fait évoluer de façon incroyable depuis mon entrée à Saint-Cyr : d’une armée de conscription de presque 400 000 hommes, montant la garde aux frontières de l’Est, face au pacte de Varsovie, notre armée de Terre, à l’instar des autres, s’est professionnalisée, a intégré la disparition de menace à nos frontières, mais a vu ses effectifs divisés par 3 !
Oui j’ai aimé nos soldats, les soldats français ; sains de corps et d’esprit, toujours volontaires, disciplinés, parfois gouailleurs ; comme le disait l’Empereur en parlant de sa Garde : « ils grognent encore, mais ils marchent toujours ! » ! J’ai connu des êtres directs, spontanés, en un mot, des gens simples, directs et gais. Avec un tant soit peu de considération et de justice, on peut alors les emmener au bout du monde.
J’ai aimé aussi la Légion étrangère et ses hommes, parce que j’ai trouvé parmi eux les mêmes vertus militaires que partout ailleurs, mais sans doute poussés à leur plus haut niveau, parfois même de façon excessive : la générosité, l’ardeur, le goût de l’aventure, la confiance, la fidélité au chef, la pudeur et le mystère aussi, l’attachement à la France, leur pays d’accueil. Lorsque l’on a l’honneur de commander des soldats de cette trempe, on a alors un impérieux devoir d’excellence et d’exigence personnelle, car ce n’est pas la qualité du soldat, fût-il légionnaire, qui fait forcément la qualité du chef ! Et chaque cadre doit continuellement se demander s’il sert la Légion ou s’il n’est pas en train de s’en servir…
Et puis j’ai aimé ma famille, mon épouse et mes enfants. Quand je suis arrivé dans l’armée française, oserais-je dire dans ma 1° affectation, il était habituel de dire qu’un officier perdait 90 % de sa valeur dès lors qu’il était marié. La vie conjugale puis familiale m’a montré exactement le contraire, qu’une épouse vous apprend ce que le métier des armes ne vous apprend pas toujours ou alors qu’à moitié : la patience dans les épreuves, la finesse du jugement, le discernement des choses de la vie, le partage de l’autorité et aussi, que la force, pour autant qu’elle reste une vertu, n’est pas la seule qui compte !
Quant aux enfants, ils nous apprennent, dès leur plus jeune âge, la confiance, l’innocence et l’importance du père, puis avec l’adolescence, ils vous font comprendre que le chef de famille doit être d’abord celui qui aime, explique, convainc et montre l’exemple en silence, c’est-à dire les vertus essentielles d’un chef militaire ou de tout chef.
J’ai aussi entendu des officiers, au soir de leur carrière s’adresser à leur épouse, en leur disant c’était en anglais dans le discours : « Chérie, allume le feu, je reviens vivre à la maison ! » ; au-delà de la plaisanterie, quel dommage pour la famille et tout simplement pour la vie ! Si l’on pouvait réécrire l’Ecclésiaste ou du moins la paraphraser, car il ne faut pas changer un iota au Livre vrai, il faudrait dire à nos officiers :
Il y a un temps pour tout sous le ciel :
Un temps pour les opérations et un temps pour l’entraînement ;
Un temps pour le service et un temps pour la famille ;
Un temps pour le travail et un temps pour le repos ;
Un temps pour la crise et un temps pour le calme ;
Un temps pour le rire, un temps pour la peine !
Pour conclure, vous me permettrez de laisser le mot de la fin à un soldat, qui appartient lui aussi à la confrérie des guerriers et qui, peut-être plus que tout autre connut et vécut les vicissitudes du soldat durant 4 ans dans la boue et la puanteur des tranchées ; c’est Rolland Dorgelès, qui termine son célèbre livre Les croix de bois par les mots suivants :
« Vous étiez si jeunes, si confiants, si forts, mes camarades : une telle joie était en vous qu’elle dominait les pires épreuves. Dans la boue des relèves, sous l’écrasant labeur des corvées, devant la mort même, je vous ai entendu rire, jamais pleurer. Pour raconter votre longue misère, j’ai voulu rire aussi, rire de votre rire. C’était le bon temps… Oui, malgré tout, c’était le bon temps, puisqu’il vous voyait vivants… On a bien ri, au repos, entre deux marches accablantes, on a bien ri pour un peu de paille trouvée, une soupe chaude, on a bien ri pour un gourbi solide, on a bien ri pour une nuit de répit, une blague lancée, un brin de chanson…
Un copain de moins, c’était vite oublié, et l’on riait quand même ; mais leur souvenir, avec le temps, s’est creusé plus profond, comme un acide qui mord… Et maintenant, arrivé à la dernière étape, il me vient un remord d’avoir osé rire de vos peines, comme si j’avais taillé un pipeau dans le bois de vos croix. ».
Peu représentés à la cérémonie du 31 à la Base nature, nous étions en force à la messe et au repas de famille le 1er septembre. La soirée a été très fraîche, pleine de rigueur dans son déroulement marqué par la remise de la valeur militaire avec palme à quatre de nos régiments TDM, le RICM, le 3e RIMA, le 3e RPIMa et le 8e RPIMA. Ceci nous a permis de retrouver les Généraux HAMEL, CANN et SALVAN, tous trois parrainant leurs anciens régiments.
Plusieurs décorations ont été remises à titre individuel aux Officiers, Sous-Officiers et militaires du rang. Bien connu de toutes les Troupes de Marine, le Colonel MADEMBA SY, franco-sénégalais a été élevé à la dignité de Grand Officier de la Légion d'Honneur par le Général IRASTORZA. Le Général TRAMOND a été promu commandeur de la Légion d'Honneur.
Le 41e BIMa a été rayé des contrôles et c'est avec beaucoup de peine que les spectateurs ont assisté au roulage du drapeau par le Général GEORGES, père de l'Arme et à son départ pour le musée des Troupes de Marine. Suivait la traditionnelle présentation des Sergents et Lieutenants de l'Arme sortant des écoles, la cérémonie s'achevait par le défilé aux accents de la musique des Troupes de Marine sans feu d'artifice, il y avait beaucoup trop de vent.
Le lendemain, nous avons assisté à une très belle messe en la Cathédrale de Fréjus célébrée par Monseigneur REVEL, évêque aux Armées. Le repas de famille fut moins chaleureux qu'à l'accoutumée. Peu d'autorités présentes et la météo était très incertaine.
Ont participé à ces festivités Jacques BOUTHIER, Roger DEON et Madame, Jean-Yvon FEVRIER et Nicole, Jean-Marie LEMORT, Hubert PIERQUIN, Roger RAYBOIS (et notre drapeau), Daniel VERIN et Madame. Bien entendu le Général IRASTORZA et Madame représentaient aussi l'ATDM34.
A noter la présence du Général Hervé CHARPENTIER qui salue l'ATDM34 et son Président. Il est de tout cœur à nos côtés et pense bien à nous en dépit de ses nombreuses charges à PARIS. Merci Hervé pour ton affection, nous sommes très fiers de toi ici dans l'Hérault. On t'attend dans nos rangs dans........... quelques années !
Jean-Yvon FEVRIER.
Exposition à St Clément de Rivière du 3 au 9 septembre 2012
En corrélation avec notre Bazeilles 2012, l'ATDM34 a pu présenter l'exposition Bir Hakeim dans une salle du centre Fernand Arnaud de St Clément de Rivière pendant une semaine grâce à Mr Alphonse Cacciaguera, maire, dont la fibre patriotique et l'attachement au devoir de mémoire sont connus. |
Quel rapport entre Bir Hakeim et notre Bazeilles 2012 ? En 2012, la France commémore le 70ème anniversaire de cette bataille. Sous les ordres du général Koenig, nombreux étaient les coloniaux : 1 bataillon d'infanterie de marine, le Groupe mobile N°2, formé en Oubangui-Chari (actuelle Centrafrique), le bataillon du Pacifique dit « des guitaristes »... et d'autres dans le soutien.
Mr Cacciaguerra a souhaité faire un vernissage de cet exposition le vendredi 7 septembre, remerciant Michel Bain de l'avoir mise en place, appréciant la qualité des panneaux, et resituant Bir Hakeim dans les combats de la France libre. En réponse, Michel Bain a fait un parallèle entre nos pertes à Bir-Hakeim et celles d'Afghanistan pour des effectifs comparables, espérant que la France, soit encore capable de défendre son honneur et sa liberté au prix fort.
TDM34 présents au vernissage : Michel Bain, Jacques Bouthier, Paul Huberson. |
D'excellentes pages sur Bir-Hakeim ont paru dans notre revue l'Ancre d'Or –Bazeilles n° 388
Le matériel de l'exposition est disponible à l'ODAC34, 3 rue Richer de Belleval-Montpellier (Tél. 04 67 45 71 61)
Remerciements du Colonel (ER) Christian Mercier
à l'occasion de sa promotion au grade de commandeur
dans l'ordre de la Légion d'Honneur
A l'occasion de ma promotion dans notre premier ordre national, permettez moi d'avoir une pensée pour tous ceux qui m'ont accompagnés tout au long de mes années de "SOLDAT", au service de notre pays, sous le signe de l'Ancre d'Or.
Tout d'abord je veux rendre hommage aux chefs qui m'ont instruit, formé, guidé et qui m'ont fait confiance.
Ensuite mes subordonnés.
Les jeunes officiers, au début de mon parcours, auxquels il a fallu enseigner le savoir-faire propre aux Troupes de Marine, puis les officiers chevronnés au fur et à mesure que je prenais de l'âge qui ont servi avec fidélité et obéi d'amitié.
Mes cadres sous-officiers, les anciens dévoués à leur métier et compétents, les jeunes qu'il fallait former, sans oublier les spécialistes - mécaniciens, télégraphistes, infirmiers- entre autres, qui ne comptaient pas leurs heures dans des conditions particulièrement difficiles.
Enfin mes militaires du rang que j'ai souvent recrutés, instruits, commandés sur le terrain.
Leurs origines étaient diverses : engagés volontaires, appelés du contingent, méharistes, harkis, gardes nomades, goumiers ...
Ils provenaient de nos régions métropolitaines, nos départements et territoires d'outre-mer, rapatriés du Viêt-Nam mais aussi d'Afrique du Nord, du Sahara, de Mauritanie, du Tchad, de Djibouti. Ces derniers recrutements d'origine indigène agissant en zone désertique m'ont toujours manifesté leur fidélité.
Quel bonheur mais aussi quel honneur d'avoir appartenu aux Troupes de Marine pendant des décennies et d'avoir côtoyé ces hommes, ces frères d'Armes, venus de tous les horizons.
Je vous remercie de votre attention.
Colonel (ER) Christian Mercier
L'amicale remercie chaleureusement nos trois artistes qui on fait don de leurs œuvres
Le pichet, oeuvre de Madame Sylviane Bernheim, céramiste depuis 1999 dont vous pouvez admirer les oeuvres sur son site en cliquant ici
Ci dessus, Monsieur l'ambassadeur Paul Blanc heureux gagnant de ce magnifique chemin de sous-bois tenu par Madame Ghislaine Bihan -Van Eenoo, l'artiste, déjà bien connue dans le monde des arts et dont vous pouvez contempler les œuvres sur son site en cliquant ici
Ci dessus, les chats aux regards si expressifs, œuvre de Madame Marie-Paule Guégan, gagnée par le colonel (esr) Vincent Rabot.
L'ATDM34, amicale des anciens d'outre mer
et des Troupes de Marine de l'Hérault, a commémoré BAZEILLES
Saint Gély du Fesc le 15 septembre 2012
Une très belle cérémonie organisée comme chaque année avec la même ferveur, le même enthousiasme, la même passion et le même recueillement.
Accueillis chaleureusement par Mr Georges VINCENT, maire, et les élus de la ville de Saint Gély du Fesc, l'ATDM34 a rendu un vibrant hommage aux soldats « Morts pour la France », a honoré ses Anciens mais aussi les soldats français engagés en opération et fait rayonner l'Arme des Troupes de Marine.
En présence du Général d'Armée (2S) E. IRASTORZA, de Mr Paul BLANC ambassadeur de France et parrain de notre amicale, du Colonel Albert DUPIRE, délégué militaire départemental, et de plusieurs présidents d'associations venus avec leur drapeau, cette manifestation s'est voulue empreinte de cohésion, sobre, traditionnelle et conviviale. Le remarquable piquet d'honneur du 3ème RPIMA, commandé par le sergent POCHELLO, a contribué à la faire scintiller et à rassembler jeunes soldats et Anciens côte à côte.
Précédée d'un office religieux en l'église paroissiale Saint Gilles, célébré par le Père Jean BARRAL, la commémoration du 142ème anniversaire des combats de Bazeilles devant le monument aux morts a intégré plusieurs tableaux : un hommage solennel à notre drapeau ; le récit, par le Lieutenant-colonel (h) Georges BARTOLI, des combats des 31 août/1er septembre 1870 témoignant de l'héroïsme et de l'abnégation des marsouins et des bigors de la division bleue ; la remise des insignes de Commandeur de la Légion d'Honneur au Colonel (h) Christian MERCIER par le général (2S) Patrick PACAUD ; la remise de la Croix du Combattant volontaire, avec barrette « Afrique du nord » à Louis LARMANDE par le Lieutenant-colonel (h) Michel BAIN ; un dépôt de gerbes avec les autorités suivi de la sonnerie « aux morts » et de « la marseillaise » reprise à pleins poumons par l'assistance. |
Le regroupement dans le parc de la mairie autour d'un apéritif, offert par la municipalité, a permis de remercier Monsieur le maire et son adjoint Jean Claude LEGAGNEUX pour l'exceptionnelle assistance apportée dans l'organisation, d'honorer tous les participants, les nombreux anciens combattants de St Gély/Pic St Loup et la brigade de volontaires bénévoles de l'amicale qui a œuvré, depuis de longues semaines, pour que tout soit parfait.. L'extraordinaire « Conte de l'année » de notre ambassadeur et l'intervention de Christian MERCIER nous ont fait voyager, l'espace d'un instant, dans les sables chauds des déserts, chers à nos méharistes, et dans la moiteur envoutante d'une Afrique mystérieuse et profonde... Retrouvailles...enfin ! Dans l'Espace Georges Brassens pour un excellent déjeuner convivial. L'occasion aussi de remettre le Mérite colonial à notre camarade René SEGURA, adjoint au maire de Canet, qui nous a apporté un soutien total dans l'organisation de notre Bazeilles 2010. Un grand merci à Ghislaine BIHAN et à Marie-Paule GUEGUAN pour les superbes tableaux offerts à l'amicale...devenus les deux premiers prix de la traditionnelle tombola ainsi qu'à Madame Sylviane Bernheim pour son pichet "Salade de fruits, jolie, jolie". |
Merci aux « P'tits bouts » Titouan /Anaïs FEVRIER et Aïda SAIDI pour la levée des couleurs ; merci à Lilia, Nicole et Vincent pour la très belle couverture photos. Merci enfin aux nombreux Anciens et moins anciens... venus partager émotion, amitié et convivialité avec les marsouins de l'ATDM34 à occasion de cette belle et sympathique journée Bazeilles 2012... Encore un « grand cru » ! P.C. Toutes les photos : |
81ème CONGRES FNAOM/ACTDM 2012
Compte rendu de la première journée par le Lcl (h) Michel Bain
Homélie du père Richard Kalka.
Toutes les photos du congrés sur le site de la fédération
Un écrin superbe, un accueil exceptionnel, une organisation parfaite et appréciée pour une Assemblée Générale fade et tristounette sur fond de crise…
Ville de Jaurès, lumineuse et chaleureuse, Castres est la seule municipalité française à être marraine d’un régiment de l’armée de terre. Son blason, associé à sa devise « Debout » est porté par tous les parachutistes du 8, qui eux… sont les « Volontaire ! » et présents sur tous les théâtres d’opération extérieurs.
Ce régiment d’élite commandé par le Colonel CHASBOEUF, associé à l’impressionnante amicale des Anciens du 8 et du 7 présidée par le général CANN nous ont fait partager et vivre les festivités grandioses de la Saint Michel 2012. Le repas de corps traditionnel, la très belle cérémonie militaire en nocturne dans le « quartier Fayol », émouvante et solidaire, ont ravivé chez les Anciens : souvenirs, fibre émotionnelle, frissons mais surtout fierté d’appartenir encore à cette caste, à cette « bande »… de soldats fiers et engagés ! Oubliant l’espace d’un congrès les (er), (h)…associés à leur grade.
Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont contribué à revitaliser cette ‘’jeunesse ancienne’’ si prompte à s’enflammer pour défendre nos valeurs et faire rayonner notre drapeau.
De la fédération, inscrits au congrès, une centaine de membres et de conjoints (conseil fédéral inclus), dont 14 de l’ATDM34, avec 20 présidents et 3 porte drapeaux extérieurs au ‘’81’’. Une petite communauté fidèle, connue et reconnue, pour ce rendez-vous annuel dédié aux retrouvailles, aux cérémonies, à la convivialité et, enfin, à la rituelle assemblée générale.
C’est dans le sillage de Broadway, sur la berge de l'Agoût, que le théâtre municipal accueille cette session 2012! Belle bâtisse, inauguré en 1904 et financée par le ministère de la guerre (pour occuper, par la culture et le savoir, les loisirs des cavaliers et des artilleurs qui rivalisaient régulièrement dans des affrontements toniques et virils). L’architecture (style rococo italien) et le confort de la salle n’ont toutefois pas permis de résorber les contractures ambiantes inhérentes à la gestion du musée/travaux des TDM et, ses corolaires : carte du marsouin, souscription, cotisation….et chef !
Le projet (plan, organisation, programme), est, semble t’il, arrêté (construction d’un nouveau local administration/réserve, extension de l’espace muséal/exposition avec mise en place des collections OPEX 4ème génération, mise aux normes...) et avalisé, par l’EMSOME (représentant MINDEF, organisme de tutelle des musées militaires), la FNAOM/ACTDM (nonagénaire en 2013 qui œuvre pour le devoir de mémoire, la solidarité et le rayonnement de l’Arme) et l’AAMTDM (élément moteur dans la mise en œuvre et le fonctionnement du musée). Si ces trois majors ont le même objectif les modes d’action pour gérer, alimenter et réaliser ce projet d’extension divergent. L’AAMTDM, qui fait ‘’vivre’’ le musée aujourd’hui, souffre des ‘‘éternelles pression parisiennes’’ [parité par la contribution (2/3 Active//1/3 Anciens), capacités relationnelles contrariées et affaiblies, montage (pour être certain d’en assurer le contrôle) d’une souscription élargie (subrepticement ?) au musée Bazeilles Ardennes (construction d’une maison pour le gardien ?) avec pour argument majeur l’insidieux crédit d’impôt…] se sent marginalisée voire dépossédée de la gestion de notre musée et des objectifs qui sont les siens. Les amicales s’interrogent, grognent mais…! Et le vote (approuvé par défaut ?) de l’assistance pour les deux textes (lus rapidement par le président de la fédération mais non projetés sur l’écran) officialisant la tutelle de la FNAOM et de l’EMSOME sur ce projet manque de transparence et en relativise la crédibilité.
Une clôture en apothéose autour de magnifiques tables dressées en notre honneur dans la salle Gérard Philipe. Les cadres du 8, mais aussi leurs épouses (dont certaines sont du Pacifique), associés à la formidable armada des Anciens nous ont offert ‘’la Polynésie’’ sur scène. Décors et costumes admirables, jolies Vahinés et beaux Tane (mâle) ont captivé regards et attention face à ce superbe festival d'ori tahiti (danse tahitienne)… Invitations au T?m?r? et au rêve (éveillé encore !)… avant d’entonner notre hymne et de dire « au revoir » et un grand merci à cette remarquable équipe organisatrice de l’événement.
En 2013 le congrès sera organisé au siège de la FNAOM à Rueil-Malmaison les 15 et 16 mai et sera associé à la Journée du soldat d'Outre-mer avec une cérémonie dans les Jardins de l'Institut d'Agronomie tropicale du bois de Vincennes et le ravivage de la flamme à l'Arc de Triomphe.
En 2014 il est prévu d’associer ce rassemblement aux commémorations du 100ème anniversaire des combats de Rossignol et à la célébration de Bazeilles dans les Ardennes.
Quelques photos de la délégation de l'ATDM34 au congrès de la fédération à Castres les 27 et 28/09/2012
Les originaux sont à demander au webmaster