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Dévoilement de la plaque en l’honneur des Indochinois à Pont de Salars

8 juin 2018

 Nicole Schira a publié, au nom du Souvenir Français, une étude sur les carrés militaires du cimetière de Rodez, en particulier sur ceux où reposent près de 200 soldats morts pour la France lors de la première guerre mondiale.

A cette occasion, elle a découvert, trois tombes dominées par une stèle différente des autres. Une stèle musulmane, d’un soldat marocain, et deux stèles portant le symbole du bouddhisme mahayana.

C’est ainsi qu’elle a identifié deux soldats tonkinois décédés à l’Hôpital Principal de Rodez en mai et septembre 1919 de maladie contractée en service.

Ils étaient nés en 1893 et 1894 et étaient venus, à peine âgés de plus de 20 ans, pour participer à l’effort de guerre d’une patrie si lointaine.

Ils appartenaient à ce qu’on appela « les infirmiers annamites », parce que la plupart venaient du Protectorat français d’Annam. D’autres sont venus du Tonkin, et des autres protectorats français d’Indochine.

A l’occasion de la cérémonie du 8 juin à Pont de Salars, une plaque commémorative sera dévoilée pour rappeler que, 90 000 ressortissants de l’Indochine Française, partie de l’Empire colonial français, ont franchi les 10 000 kilomètres qui séparaient leur pays de la France métropolitaine, dans des conditions de transport que nous avons peine à imaginer.

Plus de la moitié d’entre eux ont été affectés en tant que militaires dans des usines d’armement ou dans l’administration de l’armée. Près de 30 000 constituèrent les bataillons de tirailleurs indochinois, deux bataillons serviront sur le Front d’Orient 5000 étaient conducteurs d’automobiles militaires. Les deux soldats tonkinois inhumés au cimetière de Rodez faisaient partie des 9000 infirmiers appartenant au Corps des Infirmiers Annamites, créé en 1897. Ils avaient été affectés à la 16ème section d’Infirmiers militaires de Perpignan.

Ces hommes sont souvent oubliés ou passés sous silence, lors des commémorations et des manifestations patriotiques.

C’est la raison pour laquelle le Souvenir Français, Gardien de la mémoire, a impulsé la création de cette plaque à laquelle l’ATDM34 a participé financièrement et qui rappellera leur souvenir à côté du Mémorial dédié aux victimes d’Indochine tombés 40 ans plus tard.

Déroulement de la cérémonie à Pont de Salars

Le menu est à 26€ (chèque a envoyer au trésorier de l'ATDM34)

Ceux qui veulent participer doivent prévenir le président