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STAGIAIRES ETRANGERS : Sortie touristique du 10 nov.-08. DFCU / DA

Une trentaine d’officiers stagiaires, lieutenants et capitaines, cela fait un groupe conséquent. Huit africains, « minorité visible », un fort groupe arabophone (Péninsule arabique, Maghreb, Liban), « minorité moins visible » à part un porteur de keffieh, 1 ukrainien, 3 moyen-orientaux (kirghiz, pakistanais, tadjik), 2 orientaux (cambodgien, coréen), « minorité visible » et deux luxembourgeois.
Le circuit de visite au cours de cette deuxième sortie du 4ème trimestre 2008 est désormais classique : Le Caylar, La Couvertoirade, le viaduc de Millau, Roquefort.
La plaine littorale était sous la bruine mais il a fait beau dans les hauts. L’orme sculpté du Caylar, rassemblant sous des formes diverses, personnages, faune et flore du Larzac, sans oublier légendes et fantasmes, attire toujours l’œil et provoque des commentaires. Les ruines du vieux village sous les modestes restes du château détruit par Richelieu, sont lentement débroussaillées ; ceux qui l’ont souhaité ont pu se faire prendre en photo assis dans le « trône » du chef (coutumier), taillé à même la roche.
sortie Millau-Couvertoirade du 10/11/2008
La Couvertoirade prenait ses quartiers d’hiver, l’office d’accueil fermant le lendemain ; rappel de l’historique du lieu (les remparts datent de la guerre de 100 ans), photo de groupe sur fond de tours et de toits de pierre, explications diverses dans la vieille église, sans oublier le pourquoi de l’autel et du confessionnal, passage à la lavogne et sous la porte de l’aval dont la restauration est presque terminée. A cette époque de l’année, toutes les boutiques, sauf une de souvenirs, sont fermées et le site est austère. Les touristes débarqués de deux cars étaient presque tous du 3ème âge, confortant cette impression de morne passé.
Nous avons été bien reçus au camp du Larzac où un espace nous était réservé. Un solide apéritif a délié quelque peu les langues et n’a pas empêché nos jeunes camarades de manger pâtes et nuggets de bon appétit au cours d’un repas où l’on retrouvait à peu près la répartition géographique des stagiaires. Paul Huberson, s’estimant un peu trop exubérant à notre dernière sortie, fatigué après une mauvaise nuit, n’a pas chanté : les murs et les n’ont donc pas tremblé.
Après la phase transport/sieste, nous sommes montés au point de vue du viaduc de Millau, site largement médiatisé en Europe ; photo de groupe, mitraillage photos par beaucoup ; puis, visionnage de la vidéo de la construction du pont, merveille technique.
Devant le pont de Millau
Roquefort n’est pas bien loin, et quelques instants plus tard, nous regardions le film sur l’historique du fromage de Roquefort en prélude à la visite de la cave Papillon sous la houlette d’une charmante jeune femme, souriante et professionnelle, où nous n’avons vu le fameux fromage qu’en fin de visite, au comptoir des ventes. Le nouveau propriétaire de la cave veut se diversifier. Outre les fromages autre que le roquefort (même race de brebis mais hors terroir AOC), le beurre de brebis, il promotionne son huile d’olive provenant d’un vaste domaine proche du château de Salces et de la « via Domitia ».
Nous avons retrouvé la bruine à proximité du Caylar sur le chemin du retour.
Peu d’échanges avec les stagiaires au cours de cette journée. Montant de conserve avec un lieutenant luxembourgeois au point de vue du viaduc de Millau, j’ai appris que l’armée de terre de son pays comprenait trois compagnies +, avec deux spécialités, le déminage et l’humanitaire (purification de l’eau) ; ce lieutenant a déploré de ne pouvoir commander ses hommes, l’armée luxembourgeoise pratiquant comme la nôtre l’envoi à l’extérieur de modules ; mais cela devrait changer.
Nos jeunes camarades de la péninsule arabique n’ont pas cherché à s’intégrer au groupe, nous mettant un peu sous tension.
Le prochain exercice majeur « Malouines » (60H de potentiel hélico) de jour et de nuit était dans toutes les têtes des officiers élèves de la DA.
Une mention particulière pour le sérieux, la compétence et la gentillesse du conducteur du car de l’EI.
Accompagnateurs : Jean-Yvon Février, toujours aussi bon organisateur, Paul Huberson, Michel Bain, adj Enjalbert (EI/DFCU).

Pour ceux qui s’interrogeraient sur le bien fondé des « minorités visibles ou non », c’est l’expression de mon ras-le-bol. « Identifier les personnes par leur couleur de peau ou de leurs cheveux, ou encore par celle de leurs yeux, en amande ou non, quoi de plus naturel ? Mais il semble que chez nous, cela soit de mauvais goût. Quelle hypocrisie !
Michel BAIN