Journée famille chez nos amis Aveyronnais
Droit de réponse et rectificatif du général Pacaud :
Erratum important : il ne s'agissait pas de "cakes" confectionnés et apportés par moi lors de notre sortie en Aveyron mais de " quatre-quarts ".
J'en tiens d'ailleurs à la disposition de toute personne intéressée la recette...
Note du Webmaster : L'article a donc été corrigé de cette grave erreur "cakinaire", mea culpa.
Nous partîmes de bon matin pour l'Aveyron, après une route sans histoire, un passage du pont de Millau à la vue magnifique, nous arrivâmes au prieuré de Comberoumal. Historique de cette propriété privée : En 1193, Alphonse II, roi d’Aragon donna aux religieux, le ruisseau de Vézoubies, depuis sa source jusqu’à son embouchure sur le Tarn, avec les moulins qui y sont bâtis . Ce don fut confirmé par son successeur, Pierre d’Aragon, qui plaça Comberoumal sous sa sauvegarde en 1206. En 1285, 4 religieux y résident, et en 1317, Comberoumal fut unie à Saint-Michel-de-Lodève. En 1668, lors de la visite pastorale de G. Voyer de Paulmy, Comberoumal est à l’abandon. En 1737, le prieur se réserve le droit : "de faire abattre si bon lui semble les greniers et cave qui sont dans l’église, pour la bienséance d’icelle". En 1768 elle n’hébergeait plus que deux religieux, et l’église était dans un état :"d’indécence à ne pouvoir y faire aucun service " . Vendue comme bien national à la Révolution, elle fut achetée le 8 avril 1791 par Henri-Julien de Pegayrolles pour le prix de 39.000 livres, qui la conserva jusqu’en 1820, date à laquelle elle fut rachetée par la famille qui la possède actuellement. Comberoumal est inscrit à l’Inventaire supplémentaire depuis le 25 juin 1929. |
Les propriétaires actuels laissent la visite libre de l'église et d'une partie du cloître.
Arrivée des quatre-quarts |
Dès que le gros de la troupe fût arrivé, thermos et ravitaillement surgirent pour nous remettre de la route, ces agapes comprenaient des rouleaux de printemps de Jacques Bouthier, gâteaux divers et variés dont trois quatre-quarts réalisés par Patrick Pacaud en personne. C'est donc repu et plus enclin à la sieste malgré les nombreux cafés que nous avons attaqué la visite de l'église et du cloitre. |
Rouleaux de printemps |
Eglise Salle capitulaire |
L'église, voûtée, possède une abside en cul-de-four et un chevet à pans coupés avec colonnes engagées. Elle est éclairée par un triplet à hautes fenêtres très ébrasées. La nef couverte par une voûte en berceau brisé est aveugle, comme dans toutes les églises grandmontaines. Une haute lancette a été percée sur le pignon Ouest. La porte des fidèles est à trois voussures en arc brisé dont deux reposent sur des colonnettes surmontées chacune d'un chapiteau d'angle décoré de feuilles d'eau. Le bâtiment Est abrite au rez-de-chaussée le passage voûté allant au cimetière, une salle capitulaire de plan carré, voûtée en croisées d'arcs à grosse nervure, sans pilier central, s'ouvrant sur la cour du cloître par trois baies à colonnettes. La salle des convers ou cellier, possède deux travées (sur trois d'origine) identiques à celles de la salle capitulaire. |
Entrée de l'église |
Ce magnifique bâtiment dans un écrin de verdure a fait retrouver leur jeunesse à certains qui en attendant l'apéro ont fait quelques parties de flipper endiablées, faisant encore preuve d'une grande dextérité qui montrait des années d'expérience. Ce restaurant est désormais tenu par notre traiteur habituel de Bazeilles, Régis Rigal qui a su nous accueillir "aveyronnaissement" avec un apéro convivial dans la salle du café qui n'était pas sans rappeler nos petits bistrots d'entant concentrant toute la vie du village. Mais les villageois c'était l'atdm34 et nos aveyronnais étaient à l'honneur |
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Malgré un solide apéritif, les quatre-quarts étaient déjà bien loin, nous sommes passés, à l'appel du clairon, dans la salle à manger, la salade périgourdine avec foie gras retint toute notre attention et le tournedos de canard avec cèpes (bouchons) à l'ail et pomme de terre en robe des champs disparut à grande vitesse même si les conversations menaient grand train. L'arrivée de l'accordéoniste et d'un synthétiseur permit de faire des pauses sportives ou chacun put réaliser quelques danses. Le plateau de fromages imposant nous laissa juste une petite place pour savourer la délicieuse tarte et sa boule de glace. Le café clôtura cette journée de détente et de convivialité de façon très agréable. Notre seul regret ne pas avoir eu le temps de sortir les boules... de pétanques |